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Bloc résumé :
Les fractures des métacarpiens, os situés dans la paume de la main, sont fréquentes et nécessitent une prise en charge adaptée pour éviter les complications. Le traitement dépend du type de fracture :
La rééducation est essentielle pour restaurer la mobilité et la force de la main. Elle commence généralement après la consolidation osseuse, avec des exercices spécifiques adaptés à chaque patient. Une mobilisation précoce est souvent recommandée pour prévenir la raideur articulaire.
Les fractures des métacarpiens sont parmi les plus fréquentes du membre supérieur. Guidé par la hantise de la raideur, un consensus sur deux grands types de traitement initial se dégage : la mobilisation protégée active immédiate, dans le cas de fractures pas ou peu déplacées et stables, et l’ostéosynthèse minutieuse dans le cas de fractures déplacées, comminutives et/ou instables. Dans tous les cas, la rééducation doit débuter immédiatement.
La main est un organe particulièrement sophistiqué. Son utilisation quasi constante l’expose à un risque important de fracture. Par définition, la fracture de la main survient sur l’un des 27 os qui composent la main (5 métatarses, 8 os du carpe et 14 phalanges).
Pour en savoir plus sur la pathologie
Le métacarpe constitue la partie du squelette de la main au niveau de la paume. Il est composé de 5 os longs (les métatarses), qui s’articulent à l’arrière avec les os du carpe et à l’avant avec les phalanges, permettant la formation des doigts. A côté de cela, les os et les articulations du métacarpe sont stabilisés par des ligaments et des tendons. Ils permettent notamment les mouvements de flexion et d’extension des doigts ainsi que les mouvements d’adduction et d’abduction du pouce. De plus, la fonction essentielle de la main, et notamment du métacarpe, est la préhension, c’est-à-dire la capacité à saisir des objets.
La fracture des métacarpiens (en particulier le 5ème métacarpien) est le plus souvent consécutive à des chutes sur la main, avec le poing fermé. Elle est généralement post traumatique, mais peut aussi survenir sur un os porteur d’une lésion intra osseuse et entraînant une fragilité particulière.
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Dans un premier temps, l’examen clinique permet d’identifier et d’évaluer les douleurs à la main perçues par le patient. Le métacarpe peut subir des chocs et des fractures, d’où l’importance de distinguer les fractures extra-articulaires des fractures articulaires atteignant l’articulation et nécessitant une évaluation approfondie des lésions.
L’examen clinique est souvent complété par une radiographie. Dans certains cas, une IRM, un scanner ou une arthrographie peuvent être réalisés pour évaluer et identifier les lésions. La scintigraphie ou encore l’ostéodensitométrie peuvent également être utilisées pour évaluer les pathologies osseuses.
Les traitements des fractures de métacarpiens varient en fonction de la localisation et du type de fractures. Les traitements engagés (fonctionnels, orthopédiques ou chirurgicaux) ont pour but d’axer le doigt et de permettre une récupération de la mobilité rapide et intégrale.
Les fractures articulaires de la base du premier métacarpien sont toujours chirurgicales, même lorsque le fragment détaché est de petite taille, car celui-ci correspond à la zone d’amarrage des ligaments stabilisateurs de l’articulation trapézo-métacarpienne (fracture de Bennett). Les autres localisations fracturaires sur le pouce se rapprochent du mode de prise en charge des doigts longs.
Pour les fractures de la base, le mode de raisonnement est directement inspiré de celui retenu pour le pouce, avec une attitude très chirurgicale pour les petits arrachements osseux de la partie externe (radiale) de l’articulation, avec cette fois-ci un déplacement en subluxation postéro-interne de la base du métacarpien par la traction qu’exerce le tendon extenseur ulnaire du carpe.
En cas de déplacement, la réduction orthopédique est associée à une fixation chirurgicale par broche pour 30 jours, ce qui permet de mobiliser précocement les IPP (interphalangiennes proximales) et le poignet pour lutter contre l’enraidissement. La fixation du 5ème doigt au 4ème (syndactylie) permet de limiter les contraintes rotatoires.
Le 4ème métacarpien est un métacarpien mobile et peut tolérer un déplacement. En revanche, les 2ème et 3ème métacarpiens sont fixes ; ils ne peuvent pas par leur mobilité compenser un déplacement en flessum et ne tolèrent donc aucun déplacement. Déplacés, ils doivent être réduits et stabilisés chirurgicalement.
Que le traitement soit orthopédique ou chirurgical, le traitement rééducatif est similaire avec une mobilisation précoce. Les techniques de rééducation s’appuient sur la mobilisation protégée, la confection d’orthèses spécifiques, le recours éventuel au travail électroactif pour prévenir la formation d’adhérences des tendons extenseurs au dos de la main.
La rééducation des fractures des métacarpiens peut se diviser en 2 phases :
Phase 1 (J0 à J30) : récupération et entretien des amplitudes articulaires
Moyens :
Phase 2 (après J30) : récupération de la fonctionnalité après consolidation
Moyens :
Ce sont les os de la main situés entre les poignets et les doigts. On en compte cinq, un pour chaque doigt.
Par chute, coup direct ou choc (par exemple lors d’un impact avec un objet dur ou en sport de combat).
Selon le déplacement, la fracture peut être immobilisée par une attelle ou nécessiter une chirurgie (broches, plaques).
Dès que la consolidation le permet. Elle vise à récupérer la mobilité des doigts, la force de préhension et éviter les raideurs.
En général, 4 à 6 semaines de consolidation, puis quelques semaines de rééducation. Une prise en charge précoce donne de bons résultats.
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