Ostéopathie
En résumé :
Le choix dépend du type de problème (pathologie vs dysfonction), des objectifs et des préférences. Approche concertée recommandée.
Entre douleurs chroniques, rééducation post-blessure ou simple entretien physique, il arrive un moment où se pose la question : vers quel professionnel se tourner ? Kinésithérapeute ou ostéopathe ? Cette interrogation, parmi les plus fréquentes dans les cabinets de kiné mérite un éclairage précis pour orienter au mieux votre parcours de soins.
Chez IK, leader des cabinets de kinésithérapie du sport en France, nous vous proposons de démystifier ces deux professions complémentaires mais distinctes et ainsi éviter des erreurs thérapeutiques et d’orientation.
Accès rapide :
Le kinésithérapeute , également appelé masseur-kinésithérapeute DE pour (Diplômé d’Etat), suit une formation initiale universitaire exigeante de 5 ans. La première année d’études de santé ( PASS ) ou un parcours spécifique (L.AS) est nécessaire à l’intégration en cursus kinésithérapie après numérus clausus. Ce cursus complet comprend un enseignement théorique et pratique clinique approfondi en anatomie, physiologie, biomécanique et psychologique pour les savoirs fondamentaux, et en pathologies, complété par des stages cliniques supervisés en milieu hospitalier et libéral. Les étudiants reçoivent une formation aux techniques de rééducation fondées sur des preuves scientifiques, conformément aux référentiels établis par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche . Les étudiants sont également formés à la recherche scientifique et ils produisent un mémoire qui inclut la capacité à synthétiser la bibliographie sur une problématique.
Je prends rdv avec mon kiné
Cette formation débouche sur un Diplôme d’État, indispensable pour exercer légalement la profession. Selon l’ Ordre des Masseurs-Kinésithérapeutes , le kinésithérapeute est un professionnel de santé reconnu dont les actes sont strictement encadrés par le Code de la santé publique . Ses interventions sont remboursées par l’Assurance Maladie et les complémentaires santé sur prescription médicale. Il faut garder à l’esprit que le métier de kinésithérapeute évolue en permanence et que les défis actuels sont la reconnaissance de l’accès direct au kinésithérapeute, le droit de prescription et la création d’une nouvelle profession aux côtés des kiné incluant les étudiants des filières STAPS APA option santé.
Les kinésithérapeutes occupent une place essentielle dans le système de santé français, avec plus de 100 000 professionnels en exercice selon le Conseil National de l’Ordre. Leur champ de compétences, défini par le Code de la Santé Publique, est particulièrement vaste et en constante évolution. Ils peuvent réaliser des bilans diagnostiques autonomes et intervenir en première intention depuis le décret du 9 janvier 2006 modifiant l’article L.4321-1 du CSP. Au-delà des soins curatifs, ils jouent un rôle croissant dans la prévention et l’éducation thérapeutique, participant activement aux politiques de santé publique notamment dans le domaine du maintien de l’autonomie et de la prise en charge des affections de longue durée. En milieu hospitalier comme en cabinet libéral , ils s’intègrent dans des parcours de soins coordonnés, collaborant étroitement avec médecins, chirurgiens, ergothérapeutes, infirmiers et autres professionnels de santé. Cette interdisciplinarité, reconnue par la Haute Autorité de Santé comme facteur d’efficience, fait du kinésithérapeute un maillon indispensable à la continuité de soins des patients.
L’ostéopathe suit une formation de 5 ans dans des écoles privées agréées par le Ministère de la Santé depuis 2014. Cette formation inclut des enseignements en anatomie et biomécanique ainsi que l’apprentissage de techniques manuelles spécifiques. Les étudiants effectuent des stages cliniques principalement au sein des écoles d’ostéopathie ou dans des cabinets libéraux en ville.
L’ostéopathie a été reconnue officiellement en France par la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades, selon le Ministère de la Santé. Cependant, elle ne bénéficie pas du statut de profession médicale ou paramédicale dans la nomenclature officielle des professions de santé. Les ostéopathes disposent d’un titre professionnel mais non d’un diplôme d’État. D’après les informations de la Haute Autorité de Santé, leurs actes ne sont pas remboursés par la Sécurité sociale, bien que certaines mutuelles proposent une prise en charge partielle.
Le kinésithérapeute intervient sur prescription médicale dans un cadre défini par le Conseil National de l’Ordre des Masseurs-Kinésithérapeutes, le code de la santé publique et l’assurance maladie. Son champ d’action comprend la rééducation post-traumatique ou post-opératoire, le traitement des affections respiratoires et cardio-vasculaires, ainsi que la prise en charge des troubles neurologiques et neuromusculaires . Il est également compétent pour la rééducation périnéale et les soins aux personnes âgées dans une démarche de prévention de la perte d’autonomie.
Son approche thérapeutique combine diverses techniques d’évaluation et de traitement telles que les massages thérapeutiques, les mobilisations articulaires, le renforcement musculaire et le travail fonctionnel. Le kinésithérapeute peut recourir à des techniques de physiothérapie (traitement par un agent physique) comme les ultrasons, l’électrothérapie, les radiofréquences, les ondes de choc, la pressothérapie, conformément au référentiel d’actes défini par la nomenclature générale des actes et prescriptions (NGAP). L’éducation thérapeutique du patient constitue une part importante de son intervention.
Avant toute prise en charge, le kinésithérapeute établit un bilan diagnostic kinésithérapique qui guide ses choix thérapeutiques. Cette démarche s’inscrit dans une prise en charge médicale globale, souvent en collaboration avec d’autres professionnels de santé reconnus par le Code de la santé publique.
Le kinésithérapeute est libre de fixer librement le nombre de séances, le rythme des séances, les techniques utilisées et depuis l’avenant 7 il est autonome pour renouveler les ordonnances.
L’ostéopathe travaille généralement en accès direct, sans nécessiter de prescription médicale préalable, comme le précise le décret n°2007-435 du 25 mars 2007 relatif aux actes et aux conditions d’exercice de l’ostéopathie. Il se concentre sur le diagnostic et le traitement des dysfonctions de mobilité tissulaire, en s’appuyant sur le principe fondamental que « la structure gouverne la fonction ». Son objectif principal est la restauration de la mobilité des différentes structures corporelles.
Sa pratique repose essentiellement sur des techniques manuelles incluant des manipulations articulaires structurelles (parfois accompagnées d’un » craquement « ) ou fonctionnelles. L’ostéopathie englobe aussi des techniques myofasciales, viscérales et crâniennes, selon les référentiels de formation établis par le Ministère de la Santé.
L’ostéopathe envisage le corps comme un tout interconnecté, où une dysfonction locale peut avoir des répercussions à distance. Cette approche holistique, encadrée par le Registre des Ostéopathes de France, vise à restaurer l’équilibre global pour permettre aux capacités d’auto-guérison du corps de s’exprimer pleinement.
D’après les recommandations de la Haute Autorité de Santé, le kinésithérapeute est particulièrement indiqué dans plusieurs situations spécifiques. Suite à une blessure sportive nécessitant une rééducation progressive, le kinésithérapeute met en place un programme adapté pour retrouver mobilité et force musculaire. Après une chirurgie comme une ligamentoplastie ou la pose d’une prothèse articulaire, son intervention est essentielle pour optimiser la récupération fonctionnelle.
La prise en charge de maladies chroniques telles que l’arthrose, la BPCO (Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive), les séquelles de maladies neurologiques (AVC, hémiplégie, Alzheimer, Parkinson) fait partie de ses compétences reconnues par l’Assurance Maladie. La règle d’indication est que si la maladie ou les conséquences de la maladie impacte l’appareil locomoteur et la capacité à se mouvoir du malade alors il est orienté vers un kinésithérapeute pour retrouver cette capacité de mouvement.
La kinésithérapie s’inscrit dans un parcours de soins coordonné et s’appuie sur un diagnostic médical préalable, garantissant une prise en charge adaptée à votre pathologie conformément aux directives de la Sécurité Sociale.
Selon les informations publiées par le Ministère de la Santé, l’ostéopathe peut être consulté préférentiellement pour des douleurs fonctionnelles sans pathologie grave sous-jacente. Les troubles posturaux et déséquilibres biomécaniques entrent également dans son champ de compétences.
Les patients souffrant de douleurs vertébrales mécaniques, qu’elles soient aiguës ou chroniques, peuvent trouver un soulagement grâce aux techniques ostéopathiques. Certains troubles digestifs fonctionnels répondent également favorablement à cette approche. L’ostéopathie peut aussi s’inscrire dans une démarche préventive, notamment chez les sportifs cherchant à optimiser leurs performances et à prévenir les blessures.
Les personnes présentant des douleurs persistantes malgré des traitements conventionnels peuvent également se tourner vers l’ostéopathie comme approche complémentaire. L’Académie Nationale de Médecine reconnaît que l’ostéopathie trouve sa place dans une démarche plutôt préventive ou complémentaire au traitement médical conventionnel, en aucun cas comme substitutif.
Loin d’être concurrentes, ces deux professions s’avèrent complémentaires dans un parcours de soins bien pensé . Comme le souligne le Conseil National de l’Ordre des Masseurs-Kinésithérapeutes, l’ostéopathe peut intervenir en première intention sur des troubles fonctionnels ou en complément d’une prise en charge kinésithérapique. Le kinésithérapeute , quant à lui, assure un suivi régulier et une progression dans la rééducation.
De nombreux professionnels choisissent d’ailleurs de se former aux deux disciplines pour enrichir leur pratique, comme certains kinésithérapeutes d’IK qui complètent leur expertise par des formations en ostéopathie.
Pour illustrer cette complémentarité, prenons l’exemple d’une lombalgie chronique. Un parcours optimal pourrait associer un bilan médical initial, suivi de manipulations ostéopathiques pour libérer les restrictions de mobilité. Une rééducation kinésithérapique incluant thérapie manuelle, programme de renforcement musculaire, réathlétisation et travail cardio respiratoire et éducation thérapeutique serait ensuite mise en place, avant d’établir un suivi au long cours avec alternance des deux approches selon les besoins du patient.
Les séances de kinésithérapie prescrites par un médecin sont remboursées à 60% par l’Assurance Maladie sur la base d’un tarif conventionnel, selon ameli.fr. Ce remboursement est généralement complété par les mutuelles selon les contrats souscrits. Le nombre de séances est défini par la prescription médicale et peut être ajusté en fonction de l’évolution de l’état du patient, conformément aux dispositions de la Convention Nationale des Masseurs-Kinésithérapeutes. Les actes inscrits au référentiel sont cotés par les kinésithérapeutes sur les feuilles de soins adressées à l’assurance maladie par la carte vitale pour le remboursement.
Les consultations d’ostéopathie ne sont pas remboursées par la Sécurité sociale . Elles peuvent néanmoins être partiellement prises en charge par certaines mutuelles, généralement entre 15 et 75€ par séance, avec souvent un nombre limité de séances annuelles. Cette situation résulte du statut particulier de l’ostéopathie dans le système de santé français, clarifié par les textes réglementaires du Ministère de la Santé.
Le choix entre kinésithérapeute et ostéopathe dépend avant tout de votre situation personnelle. La nature de votre problème, qu’il s’agisse d’une pathologie avérée ou d’un trouble fonctionnel, orientera votre décision. Vos objectifs thérapeutiques, qu’ils concernent une rééducation progressive ou un soulagement immédiat, sont également déterminants. Dans tous les cas il est extrêmement important de suivre les recommandations de votre médecin traitant ainsi que toute votre équipe médicale.
Vos préférences personnelles entre une approche conventionnelle ou plus globale peuvent influencer votre choix, tout comme vos contraintes financières liées à la prise en charge par l’Assurance Maladie. Comme le recommandent les autorités sanitaires, l’idéal reste une approche concertée où ces professionnels travaillent en complémentarité pour votre bien-être.
Chez IK, nous privilégions cette vision intégrée de la santé, où chaque expertise trouve sa place au service de votre rétablissement et de votre performance. N’hésitez pas à discuter avec votre médecin traitant pour déterminer l’approche la plus adaptée à votre situation, ou à consulter nos kinésithérapeutes spécialisés qui sauront vous orienter dans votre parcours de soins.
Le kinésithérapeute intervient principalement sur rééducation fonctionnelle après blessures, opérations ou pathologies chroniques. L’ostéopathe travaille sur la mobilité globale du corps, avec une approche manuelle visant à rééquilibrer les tensions et les blocages.
Après un traumatisme (entorse, fracture), une chirurgie, pour traiter des douleurs chroniques, des troubles respiratoires ou neurologiques. Il suit souvent une prescription médicale et ses actes sont remboursés.
Pour des douleurs musculo-squelettiques, des tensions, des troubles fonctionnels (maux de dos, migraines, digestion), ou en prévention. La consultation est souvent directe, sans ordonnance.
Oui. Le kiné utilise des exercices de rééducation, des massages thérapeutiques, des étirements et des appareils (électrothérapie, ondes de choc). L’ostéopathe privilégie la manipulation manuelle globale, en travaillant sur les articulations, muscles et fascias.
En cas de pathologie médicale avérée ou après un traumatisme, le kiné est le spécialiste à consulter. Pour des douleurs mécaniques fonctionnelles ou en prévention, l’ostéopathe est complémentaire. Les deux approches sont souvent complémentaires.
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