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Paralysie obstétricale du plexus brachial

Chez le nouveau-né, la paralysie obstétricale du plexus brachial fait partie des complications possibles de l’accouchement. Cette pathologie, qui correspond à une paralysie partielle ou totale du bras du nourrisson, est liée à une traction excessive lors de l’expulsion. Heureusement, elle peut être corrigée dès les premières semaines de vie grâce à la kinésithérapie.

Paralysie obstétricale du plexus brachial, traitements, Institut de kinésithérapie | Paris

Généralités

Lors d’un accouchement difficile, les nerfs du plexus brachial du nourrisson peuvent être endommagés, ce qui entraîne une paralysie partielle ou complète du bras. En fonction de la contrainte reçue, les nerfs peuvent être soit étirés, soit rompus, soit arrachés.


Quelques chiffres et faits sur la paralysie obstétricale du plexus brachial

  • Cette pathologie est le traumatisme obstétrical le plus fréquent ; elle concerne entre 0,4 et 5 nourrissons pour 1000 naissances
  • Dans 99% des cas, la paralysie est unilatérale (elle ne concerne qu’un seul bras)

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Kinesitherapeute soignant le genou d une jeune femme allongee sur son ventre | IK Paris

Quelles sont les causes de la paralysie obstétricale du plexus brachial ?

Comme dit plus haut, cette paralysie correspond à une lésion des nerfs due à une traction excessive lors de l’accouchement. Dans la majorité des cas, c’est le bras antérieur du bébé qui est lésé, c’est-à-dire celui qui se présente en premier au moment de l’expulsion.

Ce mécanisme a plus de risques de se produire lorsque le nourrisson est gros et difficile à extraire.

Quels sont les symptômes de la paralysie obstétricale du plexus brachial ?

Cette anomalie est généralement reconnaissable dès la naissance, ou dans les heures qui suivent. Le principal symptôme est la limitation voire l’absence de mouvement du bras concerné ; un autre signe typique est que le bras apparaît tendu au niveau du coude, et tourné vers l’intérieur.

On distingue deux types de paralysie :

  • Une paralysie haute, partielle, qui s’étend de l’épaule jusqu’au coude
  • Une paralysie totale, qui englobe la main et les doigts

Cette dernière représente 20 à 30% des cas.

Parfois, la paralysie obstétricale du plexus brachial s’accompagne d’autres lésions et symptômes plus graves : une paralysie du nerf phrénique, une fracture de la clavicule ou de l’humérus, ou encore un syndrome de Claude Bernard-Horner (trouble d’origine nerveuse affectant une partie du visage).

Comment se déroulent les séances de kinésithérapie ?

La kinésithérapie fait partie des traitements indiqués pour corriger cette pathologie. Les séances ont lieu dès les premières semaines après l’accouchement ; elles ont pour objectif une stimulation des muscles du bras, qui va favoriser la récupération nerveuse.

Cette rééducation est un peu particulière, avec des techniques adaptées à l’âge et aux capacités du nouveau-né, notamment :

  • Des mobilisations passives (le kinésithérapeute mobilise les articulations du bébé)
  • Des manoeuvres de stimulation musculaire (manuelles, par électrothérapie ou encore à l’aide d’un marteau à réflexe)
  • Des stimulations sensorielles

Entre les séances, ce travail moteur est complété par une immobilisation du bras du bébé, grâce à des bandes élastiques. Le kinésithérapeute conseille également les parents sur la meilleure position à adopter pour le nouveau-né dans son berceau.

En général, il faut compter 6 mois de rééducation. Au départ, les séances sont quotidiennes, avant de passer à une fréquence de 3 par semaine.

Pour aller plus loin….

Quels sont les traitements médicaux et chirurgicaux de la paralysie obstétricale du plexus brachial ?

Le bandage du bras ou la pose d’une attelle, complétés par des séances de kinésithérapie, font partie des premiers traitements à mettre en place. Ils doivent être initiés aussi tôt que possible, pour maintenir la mobilité des articulations du membre supérieur.

Dans 80% des cas, une récupération spontanée est obtenue vers l’âge de 3 mois. Si on ne constate aucune amélioration passé ce délai, cela signifie que la lésion nerveuse est importante (rupture ou arrachement). Dans ce cas, la pathologie doit être traitée par chirurgie, avant l’âge de 6 mois pour permettre une bonne récupération des fonctions musculaires.

Diagnostic et examens complémentaires

L’observation des symptômes à la naissance constitue la base du diagnostic. En examinant le nouveau-né, le pédiatre constate un bras inerte, sans mouvement et tourné vers l’intérieur. Cet examen clinique permet aussi de détecter les signes de gravité ou de complications (fractures, syndrome de Claude Bernard-Horner).

Pour confirmer et préciser le diagnostic, des examens complémentaires sont requis : les lésions nerveuses sont mises en évidence et évaluées grâce à une IRM, ou par un électromyogramme.

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