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Hernie discale

La hernie discale est la première cause de lombosciatalgie (mal de dos associé à une douleur sciatique). Si vous en êtes atteint, les séances de réadaptation interviendront après le traitement. Elle ont pour objectif d’accélérer votre guérison complète.

Hernie discale, causes et traitements associés | Institut de kinésithérapie Paris

Généralités

Les douleurs lombaires sont un mal courant, qui touche plus de la moitié de la population des plus de 60 ans. Toutes les douleurs lombaires ne sont pas causées par un problème discal, mais la hernie discale est néanmoins la première cause de lombosciatalgie (mal de dos associé à une douleur sciatique). Si votre médecin vous a diagnostiqué une hernie discale, sachez que vous n’êtes pas seul ! De nombreuses personnes sont concernées, parfois de manière asymptomatique.


Quelques chiffres et faits sur la hernie discale en France :

  • On estime qu’environ 1 personne sur 50 vit avec une hernie discale, même s’il n’y a pas toujours de symptômes
  • C’est une pathologie fréquente chez les adultes dans la tranche d’âge des 30-55 ans
  • Dans cette tranche d’âge, 95% des sciatiques s’expliquent par une hernie discale dans la région lombaire
  • Chaque année en France, la hernie discale totalise environ 30000 opérations chirurgicales, et 120000 traitements médicaux

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Pourquoi ai-je une hernie discale ?

Pour comprendre ce qui peut causer une hernie discale, quelques petits rappels sur la structure de la colonne vertébrale sont nécessaires. De son autre nom le rachis, la colonne vertébrale est constituée de 24 vertèbres, qui, en se connectant, protègent la moelle épinière. Entre les vertèbres se trouvent les disques intervertébraux, des structures plates et arrondies d’environ 6 mm d’épaisseur qui agissent comme des amortisseurs de toutes les contraintes exercées sur le dos ; des plus simples comme la marche, au plus importantes comme le port de charges. Dans votre vie quotidienne, il va sans dire que le dos est très souvent sollicité !

La hernie peut survenir sur toute la longueur de la colonne vertébrale, mais elle est plus fréquente au niveau des lombaires, la partie basse du dos ; il s’agit d’un ensemble de 5 vertèbres distinctes et leurs 4 disques intervertébraux, qui peuvent être touchés par la hernie discale. Le mécanisme est le suivant : en perdant de l’eau, par exemple à cause du vieillissement ou d’une maladie, les disques perdent en épaisseur, ce qui entraîne un rapprochement des vertèbres. En conséquence, le passage des nerfs dans la colonne vertébrale devient plus étroit. Lorsque cela se produit, les disques n’absorbent plus les chocs aussi bien, et cela se ressent surtout lorsque l’on marche, court ou saute.

L’usure naturelle, une mauvaise posture et des mouvements incorrects peuvent aussi accélérer la dégénérescence des disques intervertébraux, et les affaiblir. Enfin, vous pouvez aussi développer une hernie discale suite à un mouvement brusque.

Quels sont les symptômes de l’hernie discale ?

Comment se déroulent les séances de kinésithérapie ?
Si vous avez une hernie discale, votre médecin vous a sûrement prescrit des séances de kinésithérapie. Celles-ci ont lieu dans un deuxième temps, une fois que les symptômes ont été amoindris par le traitement. Les séances de réadaptation ont pour objectif d’accélérer votre guérison complète. Mais en quoi consistent-elles ? Il s’agit principalement :

  • D’exercices qui vous apprennent à améliorer votre posture
  • D’exercices qui renforcent votre musculature au niveau du dos et de l’abdomen
  • D’exercices d’assouplissement du corps
  • Dans certains cas, de techniques d’électrothérapie comme les ultrasons

La rééducation fonctionnelle est donc une part importante du travail, qui peut intervenir :

  • En complément du traitement médical, sans opération
  • Pour préparer le patient avant une intervention chirurgicale
  • Après une chirurgie de l’épaule : en post-opératoire, la rééducation est indispensable pour que le patient récupère une bonne mobilité de l’épaule

Mais le rôle de votre kiné ne s’arrête pas là. En plus de ces différentes méthodes, réalisées pendant la séance, il vous conseillera aussi des exercices à réaliser chez vous, pour détendre vos muscles, mais aussi remuscler le dos et les abdominaux. Il vous fournira aussi des conseils pratiques pour prévenir les récidives de votre hernie, et limiter les douleurs au quotidien : quelles sont les bonnes positions pour soulever une charge, pour se pencher, monter et descendre d’une voiture, faire le ménage, jardiner…En somme, prolonger les bienfaits des séances par de bonnes habitudes !

Pour aller plus loin…

quels sont les traitements médicaux et chirurgicaux ?

La prise en charge thérapeutique d’une hernie discale s’adapte en fonction de différents paramètres : en particulier, le type de douleur, sa cause sous-jacente, et les caractéristiques propres au patient lui-même. Votre médecin sera notamment attentif à vos antécédents, de vos traitements en cours, et votre état de santé globale. De manière générale, on privilégie une prise en charge médicale.

Le traitement de la hernie discale repose sur différents éléments :

  • D’abord, une mise au repos, dont la durée varie entre 1 et 2 jours en phase aigüe
  • Ensuite, la renonciation aux comportements et mouvements à risque pour le dos
  • Enfin, la prise de médicaments pour soulager la douleur et réduire l’inflammation

Dans la majorité des cas, ces mesures simples sont suffisantes pour un soulagement de vos symptômes. Pour ce qui est du traitement médicamenteux, votre médecin vous prescrira probablement des analgésiques, des anti-inflammatoires ou encore des relaxants musculaires. En cas de douleur intense, il pourra vous faire une ordonnance pour des antidouleurs plus puissants, voire même des injections locales de corticostéroïdes ou d’analgésiques.

Le rôle de votre médecin est aussi de vous communiquer de précieux conseils, pour vous aider à soulager la douleur et éviter les récidives. Par exemple, vous pourriez avoir besoin de perdre un peu de poids, d’arrêter de fumer, ou encore d’éviter les longs trajets en voiture.

En cas d’échec du traitement médical et de la kinésithérapie, le médecin pourra vous proposer une opération chirurgicale : l’intervention consiste à éliminer la pression qu’exerce le disque intervertébral sur les racines nerveuses.

diagnostic et examens complémentaires

Le diagnostic d’une hernie discale commence par un examen physique de votre corps. Lors de cet examen, le médecin fait particulièrement attention aux zones douloureuses, ici le dos et plus particulièrement les lombaires.

L’objectif est d’apprécier la flexibilité et la mobilité de votre dos ; mais aussi de rechercher la présence de signes qui laissent à penser que les racines nerveuses sont affectées par une hernie discale. Ce diagnostic clinique peut être complété par des examens d’imagerie (radiographies, scanner ou encore IRM).

Ceux-ci ne sont pas obligatoires. Ils sont surtout indiqués dans le cas où le traitement a échoué à faire disparaître les douleurs en quelques semaines.

Dans certains cas, le médecin traitant peut demander un électromyogramme, qui mesure la vitesse de conduction nerveuse le long des nerfs. Si le médecin décide de déterminer l’origine des douleurs, on vous demandera d’effectuer :

  • Une radiographie du rachis lombaire de face et de profil, afin d’orienter le diagnostic et d’éliminer plusieurs autres causes de radiculalgie
  • Un scanner et une IRM, pour visualiser la hernie discale et observer l’éventuelle compression d’un nerf

Les questions que vous vous posez

Avatar de  Olivier

Olivier

Publié le 27 juillet 2020

Les traitements kinésithérapiques et chirurgicaux sont-ils pris en charge par la sécurité sociale ?
Avatar de  Léa

Léa

Publié le 24 juillet 2020

Un traitement chirurgical a-t-il un effet durable sur les douleurs lombaires ?
Avatar de  Robert

Robert

Publié le 22 juillet 2020

Bonjour, j'ai des douleurs chroniques aux lombaires à cause probablement de ma posture, proposez-vous des exercices pour améliorer la position ?

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