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Rééducation

Posté par IK

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Publié le 27 novembre 2025

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Modifié le 02 décembre 2025

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Tendinite, Sciatique, Lumbago : 3 Signes qu’il faut prendre rendez-vous chez le kiné maintenant

Signaux d’alerte

En résumé :

Les signaux d’alerte : La douleur perturbe votre quotidien / Les antidouleurs ne suffisent plus (ou masquent trop bien) / Pas d’amélioration au bout de 7 jours.

Consultez en urgence si vous constatez des douleurs insupportables, une perte de force ou de sensibilité, des troubles urinaires, de la fièvre ou suite à choc récent.

Les erreurs à éviter : Repos total prolongé, multiplier les praticiens sans suivi, arrêter les soins trop tôt.

La majorité des patients vivent la même scène : une douleur arrive, soit brutalement, soit insidieusement, on la minimise, on se dit que “ça ira mieux demain”, on prend un médicament pour la journée, on ralentit un peu, puis on reprend. Quelques jours plus tard, la douleur est toujours là. Parfois plus forte, différente, et surtout en train de s’installer. La question fondamentale est simple : comment reconnaître le moment où il faut consulter un kinésithérapeute à Paris ? Voici les trois signaux d’alerte que nous voyons quotidiennement en cabinet.

Signal n°1 : La douleur change votre quotidien

C’est le signe le plus fiable et votre corps envoie rarement un message plus clair.

Ce que cela signifie

Vous commencez à :

  • éviter certains mouvements
  • modifier votre façon de marcher ou de vous tenir debout
  • anticiper un faux mouvement
  • avoir du mal à porter quelque chose que vous portez d’habitude sans efforts
  • mal dormir à cause de la douleur
  • renoncer à une activité que vous faites d’ordinaire sans effort
  • avoir du mal à aller travailler
  • avoir du mal à conduire ou faire du vélo

Quand la douleur impacte le quotidien, elle n’est plus une gêne passagère.

Elle devient un élément d’alerte qui signifie qu’il faut traiter.

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Pour en savoir plus sur la pathologie

Pourquoi c’est problématique

Votre corps s’adapte à la douleur.

Il modifie :

  • votre posture
  • votre façon de bouger
  • vos schémas moteurs
  • votre perception de la douleur

Ces adaptations créent des compensations qui masquent le problème initial au début mais qui ensuite entraînent de nouvelles douleurs et de nouvelles tensions.

Le problème initial s’étend. Une douleur simple peut conduire à un véritable effet domino.

Exemple : cas clinique vécu

Marion, 38 ans, tendinite du supra-épineux.

Au début, la douleur n’apparaissait que lors de l’habillage suite à une séance de crossfit un peu trop forte. En quelques jours, elle n’arrivait plus à lever le bras dans la totalité de l’amplitude physiologique. Puis une douleur cervicale est arrivée. Ensuite une gêne dans le haut du dos. Les douleurs sont vite devenues irradiantes jusqu’aux doigts de la main.

Au bilan : une névralgie cervico brachiale NCB qui a commencé par une douleur d’épaule (mais qui en fait n’en était pas une)

Tout cela en trois semaines. Le traitement a duré 2 mois.

La règle : dès qu’une douleur change vos habitudes pendant plus de 48 à 72h, une consultation s’impose.

Signal n°2 : Les antidouleurs ne fonctionnent plus… ou trop bien

Deux situations doivent vous alerter.

Scénario 1 : les antidouleurs (doliprane, paracétamol, efferalgan, etc) ne suffisent plus

Vous commencez avec un comprimé pour calmer la douleur afin de pouvoir passer la journée ou la nuit normalement et surtout pouvoir continuer à faire votre sport.

Puis deux. Puis plusieurs fois par jour. Et malgré tout, la douleur revient plus vite.

Cette progression indique que le problème mécanique persiste. Tant qu’il n’est pas traité, les médicaments n’apportent qu’un repos temporaire et surtout non tenable dans le temps. Rappelons ici que l’automédication est une très mauvaise idée et qu’il faut penser à demander conseil à son pharmacien ou son médecin traitant.

Ce qui se passe dans votre corps

Sciatique : La compression nerveuse continue. Le nerf s’irrite. L’inflammation s’installe. La douleur peut se calmer sous médicaments, mais la cause progresse.

Lumbago : Les muscles restent contractés. Les articulations perdent leur mobilité. Sans action ciblée, le blocage s’alimente lui-même alors même que la douleur aigue et brutale du début commence à s’estomper.

Tendinite : Le tendon subit des micro-traumatismes répétés. La zone tendineuse s’épaissit, se rigidifie, puis devient douloureuse lors de gestes simples.

Dans toutes ces situations, les médicaments n’apportent aucune correction tenable dans le temps et seule la kinésithérapie bien conduite permet de traiter correctement la cause et les conséquences et de prévenir les récidives.

Scénario 2 : les antidouleurs masquent complètement la douleur

Cela peut sembler positif, mais c’est un piège : vous continuez vos activités avec une lésion non traitée.

Un sportif sous anti-inflammatoires peut, par exemple, aggraver une tendinite au point d’atteindre une rupture partielle. En effet, l’effet antalgique du médicament permet temporairement de calmer la douleur et de continuer à mettre des contraintes sur le tendon.

Quand les médicaments “fonctionnent trop bien”, vous perdez l’un des indicateurs les plus fiables du corps : la douleur. Pensez également à l’effet rebond à l’arrêt des anti inflammatoires : souvent la douleur revient plus forte ce qui perturbe encore plus psychologiquement les patients.

Si votre soulagement dépend de médicaments depuis plus d’une semaine, une consultation médicale et kiné devient indispensable.

Signal n°3 : Pas d’amélioration nette après 7 jours

Si la douleur ne disparaît pas spontanément en quelques jours alors il faut consulter son médecin traitant et son kiné.

Pour la majorité des douleurs aiguës, on observe naturellement :

  • une décroissance progressive
  • une amélioration notable au bout de 5 à 7 jours

Pas forcément une disparition totale, mais au moins une diminution perceptible et nette.

Si la douleur stagne ou augmente après une semaine, trois possibilités :

  1. Votre diagnostic personnel est incorrect
    Ce que vous prenez pour une tendinite peut être une bursite, une capsulite ou un conflit sous-acromial
    Ce que vous pensez être une sciatique peut être une douleur d’origine articulaire ou musculaire ou une hernie
  2. La lésion est plus importante qu’il n’y paraît
    Une inflammation profonde, un vrai blocage articulaire, une irritation nerveuse
  3. Un facteur aggravant empêche la guérison naturelle
    Mauvaise posture, geste répétitif, charge trop lourde, absence de mobilité, stress, pathologie sous-jacente nécessitant un avis médical spécialisé

Dans tous les cas, le corps envoie un message simple : “Je n’arrive plus à gérer seul.”

C’est le moment idéal pour consulter son médecin traitant qui orientera le diagnostic et le traitement.

Les signaux d’urgence absolue (réagir dans les 24–48h)

Certaines situations nécessitent une prise en charge rapide.

Sciatique

  • perte de force dans une jambe
  • difficulté à marcher sur la pointe des pieds / talons
  • perte de sensibilité persistante
  • douleur insomniante dans toutes les positions
  • troubles urinaires ou perte de contrôle sphinctérien (urgence médicale réelle)

Ces signes cliniques imposent une consultation en urgence. Fermez cet article, prenez votre téléphone et contacter votre médecin ou le service des urgences.

Lumbago

  • douleur avec fièvre
  • douleur après un choc ou un accident, comme un accident de voiture, une chute de vélo ou de cheval, un mouvement brusque de soulevé
  • irradiation dans les deux jambes
  • amaigrissement inexpliqué

Dans tous ces cas, il faut contacter votre médecin en urgence. Inutile d’aller chez le kiné directement, il ne pourra rien faire tant qu’un diagnostic précis ne sera pas posé.

Tendinite

  • gonflement rapide
  • impossibilité complète de bouger
  • douleur nocturne intense
  • zone rouge et chaude

Dans ces situations, il faut consulter rapidement.

Pourquoi agir vite change tout : la fenêtre thérapeutique

Phase aiguë (0 à 3 semaines)

Le corps réagit encore bien aux mobilisations, aux exercices légers, aux corrections des gestes et postures. La douleur n’a pas encore imprimé ses schémas dans le système nerveux.

Résultat : récupération rapide, souvent en 3 à 5 séances de kiné.

Phase subaiguë (3 à 12 semaines)

Les compensations se mettent en place. Les tissus s’enraidissent. La douleur devient moins prévisible.

Résultat : protocole de rééducation plus long, demandant plus d’effort et de suivi.

Phase chronique (au-delà de 3 mois)

La douleur devient quotidienne et ne passe plus, sans être régulière. Certaines zones perdent leur mobilité. Le cerveau anticipe la douleur avant même le geste. La peur de bouger et d’aggraver s’installe et un cercle vicieux peut se mettre en place.

Résultat : prise en charge longue, plus complexe, parfois incomplète avec des résultats parfois décevants. Plus tôt vous intervenez, plus la récupération est rapide.

Comment préparer votre première séance de kiné ?

Pour optimiser la 1ère séance de kiné, il faut comprendre ce que c’est. Il s’agit d’un bilan diagnostic kiné. Le mot diagnostic en kiné est mal compris de la part des patients. Il ne s’agit pas de remettre en cause le diagnostic médical mais de préciser l’origine des dysfonctions repérées lors du bilan kiné. Par exemple: on constate une raideur du genou, et le kiné va chercher le pourquoi. Est ce la rétraction des muscles? Est ce à cause d’un manque de mobilité spécifique dans l’articulation? La peur de bouger? etc.

  • l’origine probable de la douleur
  • la date d’apparition
  • son évolution
  • les mouvements impossibles
  • les gestes aggravants
  • ce qui vous soulage
  • ce que vous avez déjà essayé
  • l’impact sur votre quotidien

Et bien d’autres points et questions qui seront abordées lors du bilan au cours de cette première séance de kiné. Cela permet au kiné d’identifier plus vite la cause et la stratégie.

Les 3 erreurs fréquentes qui retardent la guérison

1. Le repos total

C’est l’une des croyances les plus tenaces. Le repos complet bloque la circulation, réduit la mobilité, installe de la raideur, fait perdre en qualité musculaire et in fine, engendre plus de problèmes que le mal initial. Un mouvement adapté aide toujours plus qu’une immobilité prolongée.

2. Multiplier les professionnels

Changer de praticien chaque semaine empêche toute stratégie cohérente. Un traitement efficace repose sur :

  • un diagnostic clair
  • des objectifs précis
  • une progression suivie
  • une compréhension des temps de cicatrisation et de traitement
  • la communication entre patient et professionnels de santé

3. Arrêter les soins dès que la douleur diminue

La tentation est forte : “ça va mieux, j’arrête les séances de kiné”. C’est le moment où les rechutes sont les plus fréquentes et où l’on risque de repartir de zéro. La phase de consolidation stabilise la zone et évite les récidives.

Pourquoi consulter un kinésithérapeute du réseau IK ?

Une prise en charge précise et structurée

Chaque séance repose sur :

  • un bilan diagnostic initial complet
  • une analyse des incapacités et handicaps engendrés par le problème
  • un plan de traitement personnalisé
  • des exercices adaptés
  • une progression mesurée
  • des objectifs clairs et communiqués en accord avec vous et votre projet de soin et vos objectifs

Des spécialistes du dos, de la sciatique et des tendinites

Nos équipes suivent des formations régulières basées sur les données scientifiques les plus récentes, ce qui garantit une prise en charge de qualité et des résultats probants sur des milliers de patients satisfaits.

Un environnement de soins complet

Selon les cabinets :

  • plateau technique équipé
  • balnéothérapie
  • espaces de rééducation
  • matériel d’évaluation de la force et de la mobilité
  • box individuel de soin
  • tables de massages électriques confortables
  • matériel médical de pointe utilisé dans les grands hôpitaux, cliniques privées et centres de médecine pour sportifs de haut niveau. Ces équipements sont mis à la disposition de tous, sportifs ou non

Des disponibilités rapides

Les douleurs aiguës sont prioritaires dans nos cabinets. Des créneaux sont réservés chaque jour.

Vous pouvez prendre rendez-vous dans l’un de nos cabinets : kiné à Paris 16, kiné à Paris 8, kiné à Boulogne, kiné à Meudon, kiné à Antony, kiné à Châtenay-Malabry

Si vous identifiez l’un des trois signaux d’alerte, c’est le moment d’agir. La douleur n’est pas une fatalité. Le bon traitement, au bon moment, change tout.

Nous sommes là pour vous accompagner sur la voie de votre retour à votre meilleur !

FAQ : vos questions fréquentes

“Cela vaut-il vraiment la peine si la douleur est supportable ?”

Oui. Une douleur supportable peut annoncer un problème plus important.

“Je préfère attendre, c’est peut-être un faux mouvement.”

Si l’amélioration n’est pas nette au bout de quelques jours, ce n’est pas un “faux mouvement”.

“J’ai déjà eu la même douleur, je sais comment faire.”

Si elle revient, c’est justement que votre stratégie n’a pas traité la cause.

“Combien de séances de kiné sont nécessaires ?”

Tout dépend du diagnostic réalisé par votre médecin. Pour les formes aiguës, la récupération est souvent rapide grâce à une prise en charge ciblée.

Article rédigé par Jérôme Auger

Jérôme Auger est masseur kinésithérapeute du sport et ostéopathe, spécialisé dans les pathologies liées au sport et dans l’arthrose.

Contactez-nous au 01.42.15.22.46, et nous vous guiderons vers le centre de votre choix :

01.42.15.22.46