Enfant et bébé
En résumé :
La paralysie obstétricale du plexus brachial (POPB) est une atteinte nerveuse du bras chez le nouveau-né, due à un accouchement difficile. Elle toucherait 1 bébé sur 2 000, surtout en cas de forte traction ou de bébé macrosome.
Traitement :
La paralysie du plexus brachial est une affection qui touche un nouveau-né sur 2 000. Elle survient généralement suite à un accouchement difficile. La prise en charge kinésithérapique doit être la plus précoce possible.
Accès rapide :
La paralysie obstétricale du plexus brachial est la conséquence d’un traumatisme par étirement des racines nerveuses à leur origine, consécutif à une traction excessive lors de l’accouchement. Elle peut entraîner une paralysie irréversible du bras et de la main chez le nourrisson.
D’un point de vue anatomique, le plexus brachial est un réseau de nerfs complexe issu de la moelle épinière. Suite à un accouchement difficile, les racines nerveuses peuvent être lésées, plus particulièrement avec des gros bébés (plus de 4 kg) que l’on a du mal à extraire.
Lors d’une paralysie de ce type, les nerfs sont selon les cas :
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La prise en charge classique des nourrissons atteints du plexus brachial consiste durant les premières semaines de vie à prévenir les rétractions musculaires et les déformations articulaires grâce à la kinésithérapie.
Le diagnostic d’une paralysie obstétricale du plexus brachial est généralement facile, car le nourrisson dispose d’un membre inerte, en rotation interne. Toutefois, la difficulté réside dans l’élaboration d’un pronostic, car si près de 80% des paralysies du plexus brachial (par étirement) récupèrent spontanément avant l’âge de 3 mois, d’autres, si elles ne sont pas traitées, laisseront des séquelles majeures.
La prise en charge d’une paralysie obstétricale du plexus brachial est primordiale dès que les premiers symptômes apparaissent. Généralement, le membre supérieur est inerte et flasque, en rotation interne, les mouvements sont rares ou nuls au niveau de l’épaule/du coude mais fréquemment conservés à la main.
L’enfant doit être suivi dès les premières semaines suite à l’accouchement. Parmi les traitements, on compte bien sûr la kinésithérapie, les postures temporaires (bandage, attelles), les stimulations musculaires électriques, mais aussi les interventions chirurgicales.
Le diagnostic d’une paralysie obstétricale du plexus brachial est généralement facile, car le nourrisson dispose d’un membre inerte, en rotation interne. Toutefois, la difficulté réside dans l’élaboration d’un pronostic, car si près de 80% des paralysies du plexus brachial (par étirement) récupèrent spontanément avant l’âge de 3 mois, d’autres, si elles ne sont pas traitées, laisseront des séquelles majeures.
Dans tous les cas, la prise en charge kinésithérapique doit être la plus précoce possible. Elle a pour buts de surveiller la récupération nerveuse et surtout de préserver la mobilité articulaire pour permettre l’action complète des muscles qui vont récupérer. Elle associe mobilisations passives, stimulations sensitives, stimulations musculaires et immobilisations.
L’absence de récupération à 3 mois témoigne d’une rupture ou d’un arrachement. Dès lors, la chirurgie peut être indiquée. L’intervention consiste en une exploration et greffe nerveuse permettant d’associer une réparation du plexus brachial lorsque les racines sont rompues, à une neurolyse pour les racines voisines. Il faut impérativement opérer avant l’âge de 6 mois car passé ce délai, les muscles risquent de ne plus jamais fonctionner de nouveau.
Une rééducation précoce (mobilisations, stimulations, immobilisations et adjuvants) permettra de conserver les qualités du système articulaire et musculaire, dans l’attente de la récupération de la commande nerveuse.
C’est une atteinte nerveuse survenue à la naissance, lors de l’accouchement, qui affecte le mouvement du bras du nouveau-né.
Elle survient souvent lors d’accouchements difficiles, avec traction excessive sur l’épaule.
Un bras peu mobile, asymétrique, ou une main fermée avec l’épaule tombante.
Rééducation précoce avec un kinésithérapeute pédiatrique, parfois accompagnée d’un suivi neurologique ou chirurgical.
Oui, dans la majorité des cas. Les formes modérées évoluent favorablement, mais un suivi à long terme est indispensable.
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