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Démence

Avec l’âge, le risque d’être atteint de démence augmente. Mais cela ne signifie pas que la démence, qu’il s’agisse d’une maladie d’Alzheimer ou d’un autre trouble, est quelque chose de normal. Si l’un de vos proches est concerné, il doit faire l’objet d’une prise en charge médicale et paramédicale bien menée.

Démence | Institut de kinésithérapie - Paris

Généralités

D’après la définition officielle de l’OMS, la démence correspond à “un syndrome dans lequel on observe une dégradation de la mémoire, du raisonnement, du comportement et de l’aptitude à réaliser les activités quotidiennes”. Ce n’est donc pas une pathologie en soi, mais un ensemble de symptômes qui peuvent être causées par plusieurs troubles, le plus courant étant la maladie d’Alzheimer.


Quelques chiffres et faits sur la démence

  • La maladie d’Alzheimer représente environ deux tiers des cas de démence
  • Certains troubles thyroïdiens et certaines carences en vitamines peuvent aussi entraîner un déclin des capacités mentales
  • Dans le monde, la démence touche environ 50 millions de personnes
  • Chaque année, 10 millions de nouveaux cas sont comptabilisés

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Quelles sont les causes de la démence ?

La démence correspond à un endommagement des cellules du cerveau, qui les empêche de communiquer correctement entre elles. Ce défaut de communication a un impact à la fois sur les pensées, les ressentis et le comportement des personnes atteintes.

Pour comprendre la démence, il faut savoir que le cerveau se compose de zones distinctes, chacune dévolue à une ou plusieurs fonctions précises : le mouvement, la mémoire, ou encore la capacité de jugement. Ainsi, une altération des cellules dans une région précise du cerveau empêche cette région de remplir normalement sa fonction.

Si l’on prend la maladie d’Alzheimer, la première zone du cerveau endommagée est l’hippocampe, qui est le centre de l’apprentissage et de la mémoire. Cela explique que le symptôme le plus courant des malades d’Alzheimer, qui apparaît dès les premiers stades de la pathologie, est la perte de mémoire.

La maladie d’Alzheimer et les autres lésions du cerveau sont permanentes et irréversibles. Toutefois, la démence peut aussi être passagère, causée par une condition traitable ou modifiable. Par exemple :

  • La dépression
  • La prise de certains médicaments
  • L’alcoolisme
  • Les carences en vitamines
  • Certains troubles thyroïdiens

Quels sont les symptômes de la démence ?

La maladie d’Alzheimer et la démence en général se manifestent par :

  • Des troubles de la mémoire
  • Des troubles cognitifs (altération de la concentration et de l’attention)
  • Une altération du langage
  • Une altération du jugement et du raisonnement
  • Une altération des fonctions motrices
  • Des troubles fonctionnels
  • Une désorientation dans le temps et dans l’espace

Certaines personnes peuvent aussi souffrir de troubles visuels. Le trouble le plus handicapant, qui pousse généralement à consulter, est la perte de mémoire à court terme. Celle-ci est souvent gênante au quotidien (les personnes perdent des objets, oublient leurs rendez-vous) et finit par compromettre l’autonomie de la personne.

En dehors des démences réversibles, causées par exemple par un traitement médicamenteux, une caractéristique de la démence est son évolutivité. Cela signifie que les symptômes apparaissent progressivement, et s’aggravent sur plusieurs mois ou plusieurs années.

En présence de tels symptômes, mieux vaut ne pas attendre avant de consulter. En effet, l’amélioration ne peut se faire spontanément ; les personnes atteintes ont besoin d’un accompagnement professionnel.

Comment se déroulent les séances de kinésithérapie ?

La kinésithérapie a toute sa place dans la prise en charge des patients atteints de démence. En effet, au-delà des pertes de mémoire et des troubles cognitifs, ces personnes rencontrent fréquemment des troubles moteurs et fonctionnels, ayant pour conséquence une perte d’autonomie.

L’aspect psychologique et relationnel de cette prise en charge est important. En effet, ces patients sont souvent en retrait de la vie sociale, et mentalement très fragiles ; l’établissement d’une relation de confiance avec le kinésithérapeute est fondamentale pour obtenir leur collaboration.

Une fois ce lien de confiance établi, la rééducation donne de très bons résultats. Elle a généralement lieu au domicile du patient, ou en EHPAD.

Comme chaque patient présente des symptômes différents, et ne progresse pas de la même manière ni au même rythme, il est difficile d’établir un programme de soins type. Parmi les axes de travail les plus courants, on peut mentionner :

  • L’amélioration de l’équilibre et la prévention des chutes
  • L’amélioration de la marche
  • L’entretien de la mobilité
  • Le maintien d’une activité physique suffisante
  • L’amélioration des capacités fonctionnelles

Tous ces éléments sont d’une aide précieuse pour le patient. Non seulement ils améliorent son autonomie au quotidien, mais ils permettent aussi de lutter contre la dépression, et d’améliorer le bien-être général.

Pour aller plus loin…

Quels sont les traitements médicaux et chirurgicaux de la démence ?

Le traitement de la démence dépend de la pathologie en cause. Si les symptômes sont causées par une maladie thyroïdienne, l’alcoolisme ou la dépression, ils diminueront avec la prise en charge de ces problématiques. Si c’est un médicament qui est responsable, le médecin prescripteur pourra éventuellement ajuster le traitement.

Malheureusement, aucun traitement à ce jour ne permet d’inverser la progression de la maladie d’Alzheimer. Toutefois, des solutions médicamenteuses existent pour en atténuer les symptômes. Parmi les traitements les plus couramment prescrits, on peut citer :

  • Le Donépézil
  • La Rivastigmine
  • La Galantamine
  • La Mémantine

La partie non médicamenteuse du traitement est essentielle, et ne doit pas être négligée. Elle comprend toutes les techniques visant l’amélioration des capacités cognitives et de la qualité de vie du patient. C’est-à-dire :

  • La kinésithérapie, pour entretenir la condition physique et les capacités motrices
  • L’ergothérapie et la psychomotricité, pour améliorer l’autonomie
  • L’orthophonie, pour corriger les troubles du langage
  • La psychothérapie, pour prévenir la dépression et améliorer l’équilibre psychologique

Enfin, des approches alternatives comme la musicothérapie, l’aromathérapie ou encore la luminothérapie, peuvent être envisagées. Leur efficacité n’est pas démontrée scientifiquement, mais les patients et leurs proches constatent de nombreux bienfaits.

Diagnostic et examens complémentaires

Le diagnostic de démence repose sur plusieurs éléments :

  • L’examen physique du patient
  • Le questionnaire médical et cognitif
  • Les examens complémentaires (bilan sanguin, examens d’imagerie)

Le questionnaire est d’une grande importance. Il est souvent adressé à la fois au patient et à la personne qui l’accompagne, et permet d’évaluer une par une les capacités mentales et cognitives : mémoire, orientation, capacité de jugement, planification, humeur…

L’examen physique permet quant à lui de rechercher des signes d’atteinte neurologique : notamment l’altération des réflexes, l’insuffisance du tonus musculaire et l’altération de la marche.

Quant aux examens complémentaires, ils permettent d’observer la structure du cerveau (IRM cérébrale) et de détecter des carences ou des troubles thyroïdiens (prise de sang). D’autres examens, comme le TEP-scan, peuvent être demandés pour préciser le diagnostic.

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