

Rééducation
L’arthrose du genou est une maladie très fréquente qui touche environ 2 millions de français. Il existe 4 grades de lésions de l’articulation du genou, de légère à aggravée. Pour la traiter, il existe des traitements médicamenteux et des traitements non-médicamenteux qui retardent au maximum la réalisation d’une chirurgie du genou avec la pose d’une prothèse totale de genou.
Accès rapide :
Selon l’OMS l’arthrose est “la résultante de phénomènes mécaniques et biologiques qui rompent l’équilibre de la synthèse et la dégradation du cartilage et de l’os sous-chondral”. La diagnostiquer de manière précoce offre un traitement rapide permettant d’éviter la chirurgie.
L’arthrose du genou se manifeste par :
Il existe plusieurs alternatives à la chirurgie pour traiter l’arthrose du genou.
Pour en savoir plus sur la pathologie
Les médicaments contre l’arthrose du genou permettent un traitement sur le court terme et ouvrent la porte aux traitements non-médicamenteux
Ils peuvent aider à réduire la douleur et l’inflammation associées à l’arthrose. Ils sont à utiliser en cure de 5 à 7 jours. Il existe une grande variabilité des AINS en fonction des individus et il est donc nécessaire d’essayer plusieurs molécules.
Elles peuvent offrir un soulagement temporaire en réduisant l’inflammation. L’infiltration doit être réalisée en intra articulaire, sous scopie étant le mieux. Elles sont à éviter si l’indication de prothèse est posée. L’efficacité et l’innocuité est démontrée.
Elles peuvent améliorer la lubrification de l’articulation et soulager la douleur en stimulant les cellules du cartilage. L’effet est modéré mais c’est une bonne option pour soulager les patients et retarder la prothèse.
Avantages :
Inconvénients :
Il semble que cette technique permette de soulager les malades de l’arthrose du genou. La technique consiste à injecter son propre plasma sanguin.
Ils se prennent en cure de 6 mois et ont pour vocation de renforcer les cellules du cartilage. Ils ont été déremboursés en France et sont désormais classés dans la catégorie des compléments alimentaires.
Il s’agit des dérivés des opioïdes utilisables en voie orale. Les opioïdes forts comme les morphiniques n’ont pas leur place dans le traitement de l’arthrose.
Les exercices de renforcement musculaire et de mobilité peuvent aider à améliorer la mobilité et à réduire la douleur. Il faut que le malade bouge et qu’il fasse de l’activité physique, y compris des sports perçus comme mauvais comme la course à pied qui semble fragiliser encore plus le cartilage. Tout cela n’est que fausse croyance, des études récentes montrent que le cartilage des coureurs à pied est plus épais. Ces études ont également montré que plus les gens courent et plus leur cartilage est épais. Le traitement de kinésithérapie comporte des exercices physiques, de la thérapie manuelle, des exercices de gain d’amplitude et des exercices fonctionnels. Le niveau d’exercice est à adapter à la “météo du genou”. En cas de douleurs, on fera des petits exercices simples. En cas de non douleur on pourra faire des exercices plus difficiles.
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Ils peuvent aider à soulager la pression sur l’articulation du genou et à améliorer la stabilité en cas de déformations et d’anomalies d’alignement des axes osseux. Les preuves sont manquantes mais les malades sont parfois soulagés.
Il faut enseigner au patient les choses suivantes :
Maintenir un poids santé et adopter un mode de vie actif peut soulager la pression sur les articulations et réduire les symptômes de l’arthrose.
Il est important de discuter de toutes les options de traitement avec un professionnel de la santé, comme un kinésithérapeute ou un rhumatologue, pour trouver la meilleure approche personnalisée pour gérer l’arthrose du genou. Chaque individu peut répondre différemment aux diverses formes de traitement, donc une approche individualisée est essentielle pour optimiser les résultats et améliorer la qualité de vie.
Le mot de la fin :
Le traitement médicamenteux et non médicamenteux peut parfois suffire à éviter complètement la prothèse de genou. Dans tous les cas, ils retardent au maximum la chirurgie.
Peut-on éviter une opération en cas d’arthrose du genou ?
Oui, dans de nombreux cas, des solutions non chirurgicales permettent de soulager la douleur, ralentir l’évolution de l’arthrose et améliorer la mobilité, évitant ainsi ou retardant une intervention chirurgicale.
Quels traitements médicamenteux peuvent aider ?
Les antalgiques (paracétamol) et anti-inflammatoires (ibuprofène, AINS topiques) aident à réduire la douleur. Des infiltrations de corticoïdes ou d’acide hyaluronique peuvent aussi améliorer temporairement le confort articulaire.
L’activité physique est-elle recommandée en cas d’arthrose du genou ?
Oui, une activité physique modérée et adaptée (marche, natation, vélo) permet de renforcer les muscles autour du genou, stabiliser l’articulation et réduire les douleurs. La kinésithérapie est aussi très bénéfique.
Le surpoids aggrave-t-il l’arthrose du genou ?
Oui, l’excès de poids exerce une pression supplémentaire sur l’articulation et accélère la dégradation du cartilage. Une perte de poids, même modérée, peut significativement réduire la douleur et améliorer la mobilité.
Les infiltrations sont-elles une alternative efficace à la chirurgie ?
Oui, les infiltrations de corticoïdes (anti-inflammatoires) offrent un soulagement temporaire en cas de poussées douloureuses. Les infiltrations d’acide hyaluronique aident à lubrifier l’articulation et améliorer le confort, tandis que les injections de PRP (Plasma Riche en Plaquettes) ou de cellules souches peuvent avoir un effet régénérateur sur le cartilage.
Les orthèses et semelles orthopédiques sont-elles utiles ?
Oui, les genouillères stabilisent l’articulation et réduisent la douleur lors de la marche. Les semelles orthopédiques aident à mieux répartir les appuis et limiter l’usure du cartilage.
L’alimentation peut-elle jouer un rôle dans l’arthrose du genou ?
Oui, une alimentation riche en oméga-3 (poissons gras, noix), en antioxydants (fruits, légumes) et en collagène (bouillons d’os, gélatine) peut aider à réduire l’inflammation et protéger le cartilage.
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