Traumatologie : fracture, entorse, luxation...
La luxation du coude concerne l’adulte lors d’une chute avec réception sur la main. Le malade perçoit une sensation de déboîtement et l’impotence fonctionnelle est totale. On retrouve souvent des lésions osseuses associées à la luxation. La réduction est chirurgicale. L’évolution se fait en général vers une cicatrisation sans complications.
Le coude est formé par 3 os, 2 articulations et une seule capsule articulaire.
L’extrémité inférieure de l’humérus formée de la trochlée, du capitulum répondent à l’incisure ulnaire et de la tête radiale. On décrit l’articulation radio-ulnaire supérieure mais elle n’est pas mobile.
La capsule est lâche mais résistante
Les muscles croisant l’articulation du coude sont nombreux et puissants. On distingue les muscles du bras et les muscles dédiées au poignet et à la main.
L’examen du malade au service d’urgences montre un coude déformé, soutenu par le membre opposé, avec de vives douleurs et une impotence fonctionnelle totale.
L’interrogatoire retrouve une chute sur la main avec une sensation de déboitement.
Il faut rechercher immédiatement des signes d’atteinte vasculaire et nerveuse en palpant les pouls distaux et en testant la sensibilité des nerfs à la main.
Les clichés comportent une vue de face, de dos et de profil. Si la luxation est facilement objectivable il n’en est pas de même pour les fractures associées qui sont fréquentes.
On recherchera particulièrement la fracture du processus coronoïde et la fracture de la tête radiale.
Les radiographies de la main et du poignet sont systématique pour rechercher des lésions associées.
Le traitement est chirurgical avec une réduction de la luxation sous anesthésie générale. Ensuite le traitement instauré est fonction de la stabilité du coude qui est testé dans tous les sens alors que le malade est toujours sous anesthésie générale.
En cas d’instabilité dans tous les sens le traitement est chirurgical.
Si l’instabilité ne concerne qu’une ou plusieurs secteurs alors le traitement est orthopédique ou fonctionnel avec une attelle articulée pour limiter les amplitudes extrêmes qui sont sources d’instabilité.
S’il existe des lésions osseuses associées alors le traitement sera une ostéosynthèse réalisée chirurgicalement.
La rééducation est commencée précocement pour mobiliser rapidement le coude et éviter l’enraidissement qui est la complication la plus fréquente.
La rééducation du coude après luxation s’étend sur une période de 6 mois. On obtient la cicatrisation entre 45 et 60 jours. La première phase se doit d’être prudente afin d’éviter des complications mais tout de même assez intensive pour éviter une raideur du coude.
L’immobilisation est réalisée à 90° de flexion et 30° de pronation du coude. Le gain vers la position d’extension et de supination sera donc progressif.
Objectifs thérapeutiques en phase de cicatrisation :
Techniques de kiné :
Phase cicatrisée :
Objectifs thérapeutiques :
Techniques kiné :
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